• Le 5 mars 2015 nous avons organisé une soirée pour la sortie du livre Autour d'une bouteille avec Jean Gautreau.

      Merci encore à toute l'équipe de la Vinothèque de Bordeaux pour son accueil.
      C'est sur les conseils de Monsieur Jean-Paul Kauffmann que ce livre a débuté et je ne le remercierai jamais assez d'avoir permis cette rencontre.
      Jean Gautreau est aujourd'hui La mémoire du Médoc et son livre constitue une référence pour ceux qui veulent comprendre cette région et ses vins.
      Au fur et à mesure de nos rencontres, j'ai découvert un homme d'une extrême gentillesse, fort courtois, très attentif. Par sa sagesse il incarne une sorte de Socrate médocain et, tout comme
     le philosophe qui pratiquait l'art de la maïeutique afin de permettre à son interlocuteur de décourvrir des vérités camouflées, il a su révéler un terroir d'exception qui stagnait, qui ne demandait qu'à s'exprimer.
      Le vin de Sociando-Mallet représente ce que je considère être le vrai goût du Médoc, tout à la fois élégant et éloquent. J'ai dit de lui - en ça, on rejoint la philosophie - que c'était aussi un vin démocratique car, bien que rare et exceptionnele, il reste, par la volonté farouche de son créateur, accessible au plus grand nombre.
      Autour d'une bouteille avec Jean Gautreau c'est l'histoire d'un parcours unique qui a fait passer 5 hectares de vignes en piteux état à un domaine mondialement connu de 80 hectares.
      Aujourd'hui, Château Sociando-Mallet est également dirigé par Syvie Gautreau, fille de Jean Gautreau, en passe de devenir une figure féminine charismatique du Médoc avec laquelle il va falloir compter.

      

     

     

      

      


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    J’ai été informé qu’une personne portant le même nom et le même prénom que moi (Gilles Berdin) sévissait aussi sur Internet. Il peut donc y avoir confusion. Je tiens à signaler, qu’en ce qui me concerne, je n’ai aucun compte, aucun lien, aucune activité sur des sites comme facebook, twitter, viadeo, linkedin, youtube, copains d’avant, badoo…
    Pour me joindre, passer par ma maison d’édition, Elytis, ou par ce blog. Merci. 

    https://www.gohttps://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjl0dLfp__iAhXxolwKHYOCA3gQFjABegQIAhAB&url=https%3A%2F%2Fwww.librairieduvoyageur.com%2Fediteur%2Felytis&usg=AOvVaw2i0TfNilYKQQr5TY5Ut95Hogle.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjl0dLfp__iAhXxolwKHYOCA3gQFjABegQIAhAB&url=https%3A%2F%2Fwww.librairieduvoyageur.com%2Fediteur%2Felytis&usg=AOvVaw2i0TfNilYKQQr5TY5Ut95H

     


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  • Vu à la foire de Bordeaux un objet superbe qui peut intéresser tous les amateurs de vin.
    Il s'agit d'une création de Sandrine Colombié (http://www.verre-couleurs.com/) qui décrit son travail ainsi : 
    "
     j'ai utilisé une barrique comme support pour y insérer des verres qui ont été fusionnés à 820° en y intégrant des émaux de venise et du métal. Cette oeuvre qui est une pièce unique est éclairée de l'intérieur avec un système de 4 néons. Un cadre numérique a été monté sur le dessus pour être utilisé comme support publicitaire : film ou photos par exemple."
          
      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    Il faut imaginer cette barrique dans un lieu un peu sombre où elle se transforme en un remarquable photophore attirant irrésistiblement tous les regards. Elle procure une sorte de fascination apaisante propice à la dégustation. Son prix est de 3000 euros.


     


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  • Nous l’avons déjà évoqué, à Bordeaux, les premiers jours d’avril sont généralement consacrés à ce qui est désormais appelé « la semaine des primeurs. »
     
    Il s’agit, pour les professionnels du vin, de goûter le dernier millésime vinifié afin d’en juger la qualité.
     
    Depuis la dégustation de La Demoiselle de Sociando-Mallet (voir article précédent) j’avais découvert que j’étais moins réticent à déguster des vins rouges très jeunes. En réitérant cette expérience, il y a cinq jours, j’en suis arrivé à la conclusion que ce n’est pas tant mon palais qui a changé que la vinification de certains crus. Je ne peux que constater une évolution certaine vers des vins très souples, incroyablement bons à boire dans leur extrême jeunesse, alors même qu’ils ne sont pas encore en bouteille. 2013 n’a pas été, paraît-il, une année facile et pourtant l’amateur saura dénicher des merveilles.
      J’en veux pour preuve les échantillons dégustés chez Jean-Luc Thunevin et Murielle Andraud : Clos Badon (constant dans la qualité), Clos du Beau-Père (à découvrir), Marojallia (très, très bien), Péby Faugères (sublime)… Ailleurs, ce furent, sans conteste, des noms comme La Fleur de Boüard ou Le Plus de La Fleur de La Fleur de Boüard, qui ont retenu toute mon attention.

                       

      Pour une fois, je ne parlerai pas de prix (qui me sont d’ailleurs totalement inconnus à ce jour), désirant me concentrer uniquement sur les qualités organoleptiques qui me sont apparues. Quel plaisir de trouver des vins déjà bien équilibrés, tout à la fois opulents, généreux, suaves, complexes, qui ne sombrent pas dans la surmaturité et offrent une belle fraîcheur ! C’est agréable à boire de suite, alors pourquoi s’en priver ? Il y a des amateurs qui prennent du plaisir avec ce genre de boisson ; ils sont tout aussi estimables que ceux qui optent pour des choses plus matures.
     
    Justement, j’entends poindre La question du vieillissement. Je laisse Jean-Luc y répondre (in Autour d’une bouteille avec Murielle Andraud et Jean-Luc Thunevin page 74) : «… nous sommes encore face à un des fantasmes de Bordeaux : c’est trop bon, donc ça ne va pas durer, le vin ne va pas bien vieillir ! Ça n’a aucun sens ! Il faudrait que ce soit, éventuellement, bon demain, mais surtout pas aujourd’hui. Il ne faut pas aimer l’immédiateté d’un plaisir, quel malheur, on est trop catholique, il ne faut pas jouir… C’est terrible. » 
    La journée fut animée par la venue d'Adriana Karembeu qui s'est prêtée avec gentillesse et simplicité au jeu des photos et autres dédicaces mais qui a surtout fait preuve d'un réel intérêt pour le vin. 
                                                                       

     


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  •   Un lourd crêpe de lies sombres vient de s’abattre sur les vignes de Saint-Emilion qui, abasourdies, pleurent la disparition de Christine Valette-Pariente.

      Elles ne croiseront plus l’élégance de cette gracieuse silhouette au charme irrépressible, au sublime raffinement.

      Même si la hotte de la tristesse vient courber nos certitudes, ne doutons pas un seul instant que Christine est en ce moment fêtée au royaume de Bacchus et de Dionysos où Hébé l’accueille, une coupe d’ambroisie à la main.
     
    Depuis toujours les Dieux cachent jalousement la composition de cet obscur et indéfinissable nectar ; je ne doute pas aujourd’hui que ce soit du Troplong-Mondot.


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